CECI n'est pas EXECUTE Mondes américains : La « Recherche et Développement » en horlogerie

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La « Recherche et Développement » en horlogerie

Par Hélène Pasquier

Hélène Pasquier, La « Recherche et Développement » en horlogerie. Acteurs, stratégies et choix technologiques dans l’Arc jurassien suisse (1900-1970), Neuchâtel, Alphil, 2008. Préface de Jean-Claude Daumas

1 cahier photo n/blanc, graphiques et schémas en couleur, 504 pages.

47 CHF – 34 Euros – 54 $   ISBN 978-2-940235-41-4,  14.8 X 22.5 cm

Frais de port gratuits dans le monde entier, paiement par chèque possible pour les clients français. www.alphil.ch

Ce livre retrace l’histoire de l’organisation de la recherche et développement (R&D) au sein d’entreprises horlogères de l’Arc jurassien suisse : LeCoultre, Longines, Omega, Tissot. Comment s’organise l’activité créatrice ? Qui sont les acteurs-horlogers ? Comment les recherches sont menées dans les domaines de la montre mécanique, la montre électrique et à quartz ?

Une question traverse cet ouvrage à savoir s’il existe un modèle régional en matière de R&D dans l’Arc jurassien suisse. Pour y répondre, l’auteur analyse avec finesse les activités quotidiennes et répétitives dans les entreprises. Elle s’intéresse aux processus industriels dans les manufactures depuis le lancement d’une idée jusqu’à la mise en production.

L’étude s’attache tant aux succès qu’aux échecs dans les produits. Elle s’interroge sur les hommes qui créent les montres, leurs savoirs et leurs savoir-faire. Est-ce que les écoles d’horlogerie sont les seuls bassins de recrutement pour la recherche horlogère ?

Si l’auteur analyse les processus de R&D dans la montre mécanique, elle met aussi en évidence les activités menées par les entreprises horlogères pour sortir de ce domaine de recherche. La comparaison des stratégies de recherche permet d’apporter un nouvel éclairage dans le domaine du quartz et de l’électronique en Suisse, en prenant pour base les archives privées des quatre manufactures horlogères.

Au-delà des études de cas, la démarche comparative adoptée par l’auteur permet de dresser un portrait palpitant de l’horlogerie suisse entre 1900 et 1970.

Hélène Pasquier est actuellement chargée d’enseignement en histoire économique et sociale à l’Université de Neuchâtel. Elle mène également une étude financée par le Fonds National suisse de la recherche scientifique (FNRS) sur l’image de l’entreprise Suchard au travers de ses supports photographiques.

En juin 2007, Hélène Pasquier a défendu sa thèse de doctorat en co-tutelle entre l’Université de Neuchâtel et l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard. Elle a obtenu en 2004 une bourse de jeune chercheur du FNRS pour séjourner une année à Berlin. Invitée par la Technische Universität de Berlin, elle a pu ainsi approfondir sa formation et ses recherches dans les domaines de l’histoire des techniques et l’histoire d’entreprises.

Hélène Pasquier a publié en 2001 un premier ouvrage d’histoire économique, intitulé La chasse à l’hectolitre, consacré à la politique de vente d’une brasserie régionale dans une économie de type cartellisée.

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