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Jérôme Jambu, Production et circulation monétaires...

Production et circulation monétaires en Normandie occidentale à l’époque moderne (milieu du XVe siècle – fin du XVIIIe siècle)

Université de Caen-Basse-Normandie - école doctorale « littératures, cultures et civilisations », ED 68

Centre de Recherche d’Histoire Quantitative, UMR CNRS 6583

Jérôme Jambu

Sous la direction de Jean-Marc Moriceau, professeur d’histoire moderne, Université de Caen

Soutient sa thèse en « histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain »

Production et circulation monétaires en Normandie occidentale à l’époque moderne (milieu du XVe siècle – fin du XVIIIe siècle)

Le jeudi 4 décembre 2008 à 14 h 30

à la Maison de la Recherche en Sciences Humaines – Salle des Thèses

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La pièce de monnaie de l’Ancien Régime était à la fois un moyen d’échange, un étalon et une réserve de valeurs. L’empreinte qui conférait à un morceau de métal ces trois fonctions véhiculait en outre des messages que l’autorité émettrice cherchait à faire passer auprès de ses peuples. Pour toutes ces raisons, la monnaie n’était pas un objet anodin et revêtait une importance capitale dans la vie des hommes. C’est toute sa vie et son histoire, de sa fabrication à sa circulation, dans un espace et une chronologie limités à la Normandie occidentale et à l’époque moderne, que ce travail relate. La monnaie était soigneusement définie par le pouvoir qui octroyait à des hommes et des femmes la charge de la multiplier et de la distribuer. Des officiers particuliers furent créés dans les ateliers monétaires pour y parvenir et c’est toute la chaîne de production des espèces, de la recherche des métaux aux aspects techniques du travail, qui occupe la première partie de cette recherche, couvrant l’histoire des deux hôtels des monnaies de Saint-Lô et de Caen. La circulation monétaire en constitue le second volet. Il présente la nécessité de la monnaie, les règles de son utilisation, qu’elle soit cachée, thésaurisée ou exhibée par prodigalité, ainsi que le rythme et la qualité de monétarisation de l’économie. Il s’attache aussi à présenter les différentes sortes de moyens de paiement dont le public pouvait disposer, comme les lettres de change et les billets de banque, ainsi que toutes les fraudes dont la monnaie pouvait être victime, au premier rang desquelles figure le faux-monnayage.

Jury

Monsieur Marc Bompaire, directeur de recherche au CNRS Imarat, Centre Ernest Babelon et directeur d’études à l’école Pratique des Hautes études (rapporteur).

Monsieur Philippe Hamon, professeur d’histoire moderne, Université de Rennes 2 (rapporteur).

Monsieur Gérard Béaur, directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’école des Hautes études en Sciences Sociales, Paris.

Monsieur Juan Gelabert, catedrático de historia moderna, Universidad de Cantabria.

Monsieur Jean-Marc Moriceau, professeur d’histoire moderne, Université de Caen (directeur de thèse).

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