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Résultats de la 11e  édition du prix d’histoire François Bourdon “Techniques, entreprises et société industrielle”

Pour sa onzième édition le prix d’histoire de l’Académie François Bourdon-Le Creusot et de la Fondation Arts et Métiers : « François Bourdon, Techniques, entreprises et société industrielle », doté d’une somme de 1 500 €., a été attribué à

Eugénie Briot

pour sa thèse d’histoire des techniques

La chimie des élégances. La parfumerie parisienne au XIXe siècle, naissance d’une industrie du luxe

Conservatoire National des Arts et Métiers.

Le prix jeune chercheur doté d’une somme de 750 €, a été attribué à

Franck Gavard Perret

pour son Master 1 d’histoire

Paul Girod d’Ugine. L’échec du fondateur d’une entreprise électrométallurgique durable et reconnue ?

Université de Savoie.

Cette année encore les membres du jury se félicitent de la diversité des écrits reçus qui permet au prix d’histoire François Bourdon de s’ancrer plus fortement encore dans l’ensemble des domaines de l’histoire industrielle et des entreprises.

Comme le veut le principe du prix, le onzième jury était composé d’industriels et d'universitaires. Participaient à ce jury mesdames Claudine Cartier, Inspectrice à la Direction des Musée de France, Anne Dalmasso, maître de conférence d’histoire à l’université de Grenoble, Françoise Fortunet, professeur à l’université de Bourgogne et Dominique Varinois, IA-IPR, rectorat de Bordeaux; messieurs Antoine de Badereau, centralien ; Gérard Chrysostome, ingénieur centralien, Délégué général du Pôle Nucléaire de Bourgogne ; François Labadens, ancien secrétaire général d’USINOR ; Paul Lacour, directeur de Wendel-Participations ; Philippe Mioche, professeur d'histoire à l'université d'Aix-en-Provence, chaire Jean Monnet de l'histoire de l'intégration européenne ; Philippe Raulin, ingénieur des Ponts et Chaussées, ancien secrétaire général de FRAMATOME ; Olivier Raveux, chargé de recherche au CNRS-UMR Telemme ; Serge Wolikow, professeur d’histoire, Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon, Président du réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme ; Denis Woronoff, professeur d'histoire émérite à l'université de Paris-I Panthéon-Sorbonne.

Eugénie Briot, La chimie des élégances. La parfumerie parisienne au XIXe siècle, naissance d’une industrie du luxe, Conservatoire National des Arts et Métiers, Centre d’histoire des Techniques et de l’environnement, 2008, 515 p. + annexes, thèse réalisée sous la direction d’André Guillerme et Laurence Lestel. Une sensibilité olfactive nouvelle pousse les hommes de la fin du XVIIIe siècle à rechercher la pureté de senteurs fines et légères aux dépens des lourdes émanations de l’ordure ou du musc. Cette prise de conscience, qui intervient à Paris, provoque au XIXe siècle le développement des articles de parfumerie et de leur commerce. Dans cette thèse, Eugénie Briot place le critère olfactif au cœur de son sujet et appréhende « le thème des techniques du corps et de la construction des apparences à une période charnière de l’histoire des sensibilités ». Sa recherche propose un usage éclairé de l’histoire de la perception olfactive autour du parfum qui va au-delà de l’histoire des représentations. Elle s’intéresse notamment à l’histoire des pratiques, des normes et des modes du paraître olfactif articulée autour de l’acte de production et de consommation pour mettre en évidence les mécanismes et les facteurs de promotion et proposer un regard sur les modes de la parfumerie.

Franck Gavard Perret, Paul Girod d’Ugine. L’échec du fondateur d’une entreprise électrométallurgique durable et reconnue ? Université de Savoie, Master 1 d’histoire, 2008, 154 p. + annexes sous la direction de Denis Varaschin. Ce jeune chercheur propose dans son Master à la fois une biographie de Paul Girod ainsi qu’une monographie de l’usine d’Ugine avec ses équipements industriels comme sociaux. Dans son introduction Franck Gavard Perret nous donne les clefs du titre de son Master, expliquant : « Le choix de réaliser la biographie de Paul Girod d’Ugine, et non simplement celle de Paul Girod, n’a rien d’anodin…c’est en ces termes (Paul Girod d’Ugine) que l’on évoquait dans la région, et au-delà, cet homme par bien des aspects exceptionnels, à la fois ingénieur, inventeur et industriel, soucieux de son personnel. »

EHESS
Hypothèse